UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

Notre activité


L’animation stimule la vie des personnes en perte d’autonomie


Que l’on soit en établissement ou à domicile, les personnes en perte d’autonomie ont besoin d’être bien accompagnées, stimulées et reconnues. Avec les proches aidants, tous les métiers du médico-social concourent à ce bien-être individuel, l’animateur ou l’animatrice revêt une fonction centrale. Voici quelques témoignages.

Pour assurer des activités collectives qui répondent aux situations et aux désirs de chacun, y compris pour les personnes atteintes de troubles cognitifs, l’animation est essentielle. Cette activité doit être adaptée. Elle est plus complexe qu’auparavant au vu de la diversité des pathologies.

Des animateurs et animatrices motivés et innovants

Vincent, animateur à Longjumeau, explique qu’il s’agit d’un métier difficile, mais passionnant. Il met en place des activités variées, adaptées à l’âge et au vécu des résidents aux goûts et facultés très différents, sans les forcer. L’histoire du vécu du résident est pour lui essentielle.

Marie-Louise est animatrice dans un grand Ehpad de Ris-Orangis. Il s’agit pour elle d’apporter plus de joie, d’autonomie, de liberté et d’existence à chaque résident. Elle parvient à faire naître des envies par le jeu, le chant et le mouvement physique. Ses activités dynamisent la vie dans l’Ehpad.

Élodie et Corinne, à Savigny-sur-Orge, ont la chance d’être deux animatrices complémentaires dans leurs compétences, l’une d’elle s’est même formée à la médiation par l’animal. Les activités proposées en petits groupes sont adaptées aux pathologies des résidents. Familles et bénévoles sont associés à leurs projets. Apporter la joie de vivre est pour elles un challenge quotidien.

Sylvie, animatrice dans un espace de relaxation « Snoezelen » à Ballainvilliers apporte du réconfort et de la réassurance aux personnes âgées, notamment dépendantes, atteintes de maladies cognitives .

Dans un service d’aide à domicile de l’Aisne, Dominique, le directeur, a mis en place des activités sociales et culturelles dans les villes ouvertes aux personnes accompagnées. Cela a stimulé la vie des personnes isolées et soutenu les aidants familiaux et le personnel. Les effets de cette approche collective ont même entraîné la naissance d’un comité des bénéficiaires qui fonctionne comme un CVS.

Prendre des nouvelles de chaque résident

Dans le Cantal, Bernard Maffre, animateur pendant 25 ans, a été soucieux de connaître chaque résident, leurs désirs, de prendre de leurs nouvelles, de leur serrer la main chaque jour, y compris en allant voir ceux qui ne sortent pas de leur chambre. Faire en sorte que ce soit eux qui lancent une discussion pour inventer une activité est important. Pour lui, animateur est un vrai métier, qui s’apprend, se partage avec les autres professionnels de l’Ehpad et se prépare. Bernard a même créé une association pour l’échange des pratiques entre les animateurs de son département.

Changer le regard sur la vieillesse, changer la vie en Ehpad, respecter le choix de chacun, leur donner envie de vivre jusqu’au bout, voilà des ambitions de ces acteurs du bien-être partagées et soutenues à chaque fois par les conseils de la vie sociale (CVS).
Jacques Rastoul

En appui à l’animation, les bénévoles en Ehpad

Selon France Bénévolat, 79 % des Ehpad accueillent des bénévoles. Ils peuvent intervenir aux côtés de l’animateur professionnel ou assurent les visites aux résidents isolés. Les bénévoles sont surtout des femmes. 60 % ont plus de 70 ans et ils appartiennent au monde associatif.
Bénévole dans un Ehpad ne s’improvise pas. Certains établissements proposent une formation ou un suivi avec l’équipe d’animation. Les bénévoles sont invités à contractualiser leur engagement, ou à signer une charte proposée par l’Ehpad.

Pour en savoir plus : www.france.benevolat.org